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Vous avez dit Raku ?

Le RAKU, abréviation française du terme japonais raku-yaki 楽焼 (lit. « cuisson confortable »), est une technique développée au 16ème siècle au Japon.

Il s’agit d’une cuisson rapide qui permettait au potier d’inviter ses amis, chacun cuisant son bol et l’inaugurait immédiatement pour la cérémonie traditionnelle du thé.

De nos jours et dans notre société occidentale, le Raku interpelle, intéresse, interroge, fascine.

 La technique

La pièce est rapidement montée à la température de maturation de l'émail (en général de 900 à 1050°C en 1h30 environ).

A la sortie du four, le choc thermique induit des rétractions différentes de l'émail et de la terre : des craquelures apparaissent dans la glaçure.

Elle est ensuite rapidement recouverte de matières inflammables naturelles comme de la sciure de bois compactée et couverte à l'aide d'un récipient en métal afin d'empêcher, en limitant l'apport d'oxygène, la combustion au contact de l'émail en fusion.

Cette phase est la réaction d'oxydoréduction au cours de laquelle apparaissent les couleurs plus ou moins métallisées, les craquelures ainsi que l'effet d'enfumage de la terre laissée brute qui forment les principales caractéristiques de ce type de céramique.

 

Les pièces incandescentes peuvent être enfumées (procédé décrit ci-dessus), trempées dans l'eau, brûlées ou laissées à l'air libre.

 

La multitude des paramètres mis en jeu permet d'obtenir des résultats variant à l'infini, ce qui confère à la pièce, entièrement réalisée manuellement, la qualité d'objet unique.

 

Après refroidissement, les pièces sont nettoyées avec un produit abrasif pour enlever tous les résidus de suie et de cendre.

Le Raku ? 

C'est le bonheur dans le hasard !

Mais au delà d'une technique,

le Raku est véritablement une aventure passionnante...

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